Ne confondez pas bruyant et influent ! (vidéo-débat)

Mes étudiants du Celsa ont plein d’idées. Et même des fois des bonnes ! En janvier de cette année les MISC (Master Médias Informatisés et Stratégies de Communication – joie de l’acronyme Celsien) ont décidé de faire une série de vidéos-débats – Les SMCTalks – sur des sujets comme les datas,  la réalité augmentée, la curation ou même le transmedia. Et  ils ont même eu l’idée (saugrenue) de m’inviter à en faire une sur la notion d’influence (L’influence sur le web : nouvelle mine d’or pour les communicants ?)

Alors je n’avais pas prévu spécialement de publier ce débat (j’essaie d’éviter post-vidéo-minute), mais depuis quelques mois je vois une recrudescence de vidéos de merde envahir Youtube et les médias spécialisés en publicité/marketing. On y trouve des vidéos auto-intitulées « stratégies digitales », « influence », « e-reputation » très bien réalisées, mais qui racontent d’immenses bêtises (du genre stratégies digitales = twitter + facebook, Argh, j’ai mal !). Forcément, une certaine industrie publicitaire arrive sur Internet et essaie de faire croire que la qualité du fond importe peu pourvu qu’il y ait une jolie forme. Mais si cette technique marche avec un certain nombre d’annonceurs idiots ou qui n’ont pas besoin de gagner de l’argent, ce n’est pas le cas pour les annonceurs qui se posent les bonnes questions et aimeraient de véritables réponses. Alors je me suis dit qu’un débat de ce genre, pouvait les aider et faire avancer leur réflexion sur le sujet.

Voilà donc un débat de 15 minutes avec Julien Lacheray et moi-même, fort bien animé par Nicolas Marronnier (du Social Media Club Paris). On y parle d’influence, de la récupération de l’influence par les marques, de blogs, d’achat de blogueurs par les agences, d’engagement, de trust management, etc. Bref, c’est assez long mais ça permet d’explorer quelques uns des facettes de cette notion complexe qu’est l’influence.

Forcément ce n’est pas exhaustif (il aurait fallu 8 heures), ce n’est pas forcément pédagogique (c’est un débat pas un cours), mais c’est idéal si vous voulez développer votre culture marketing digital sur le sujet sans travailler dans ce secteur (et puis on est en Aout, vous allez pas me dire que vous avez du travail).

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