Vous connaissez peut-être l’amour que je porte à l’un de nos passe-temps les plus mésestimés, le jeu de rôle (que j’essaie même de rattacher à mon activité professionnelle : lisez Pourquoi les leaders devraient s’inspirer du jeu de rôle).
L’année dernière (oui ce post a un an de retard, la faut aux aventures de Jean-Claude) j’ai eu la chance d’écrire une campagne, c’est à dire un ensemble de scénarios qui se suivent, pour le jeu de rôle Mythender de l’éditeur les XII Singes.
Mythender, c’est quoi ?
Dans Mythender, les joueurs incarnent des tueurs de dieux ou de mythes. Mythe avec un H, pas les trucs qui vous bouffent vos pulls en laine, mais ceux qui inspirent la crainte dans le cœur des croyants. Le problème étant qu’à force de tuer des êtres tout puissants, les joueurs deviennent eux-même des êtres tout puissant. Sauront-il s’arrêter à temps ?
Mais bref, les joueurs sont des gros bourrins, et le système de jeu accompagne la dimension très graphique en permettant aux joueurs de jeter des flopées de dés sur la table. Sur une bande son idéale de Dark Metal forcément.
La campagne « Les temps modernes »
La campagne des temps modernes est la centrale d’une trilogie. Elle se déroule à notre époque d’aujourd’hui où les joueurs se réveillent. Ils doivent vite affronter tous nos mythes contemporains : la toute puissance des médias, de l’internet, de l’argent avec Mammon, etc….
J’ai tenté dans ce scénario de décrire des contextes socio-économiques subtiles (lol), mélangés de scènes de grandes envolées lyriques où les joueurs peuvent affronter des incarnations physiques de nos maux d’aujourd’hui à grands coups de tatane. Bref, de quoi s’amuser.
Bon, certes, il y a de fortes chances que les joueurs fassent péter la planète à la fin de la campagne, mais déjà, ça devrait bien les amuser d’exploser un système néolibéral, et ensuite, vaut mieux le faire dans un jeu de rôle qu’en vrai (hein Monsieur Trump ?).
Remerciements
Je remercie donc Franck Plasse des 12 singes pour m’avoir fait confiance. Je félicite les illustrateurs qui ont fait un vrai bon boulot sur les visuels et les couleurs : Tithi Luadthong, Ervin Warm Tail et Justine Bodiguel. Et bravo à Maxime Plasse pour la DA qui en fait un joli petit jeu de rôle avec un belle grande gueule.
