Fouapa (alias Pierre-Jean) a donc sorti son magnifique livre et j’en suis très jaloux. Seulement il le mérite car il a bossé depuis quelques années (octobre 2010) sur Page de Pub à oser sortir des dessins trash qui pouvait le griller direct dans le milieu si aseptisé de la publicité.
Et pour ça, je l’admire. Et comme il m’aime bien aussi il m’a proposé d’écrire la préface de son bouquin. Et comme je suis sympa et que je sais que vous allez acheter ce bouquin qui ne coute que 9€50 pour 96 pages de délire que vous pourrez garder toute votre vie, je vous la donne ci-dessous.
Et juste dessous, vous pourrez tester un jeu de la pub (présent dans le livre également – eh non, je ne touche aucun droit d’auteur et pire, Fouapa passe son temps à me dédicacer des dessins de bites). Mais sérieusement, combien de kilos de Stratégies seriez-vous prêts à échanger pour quelques grammes de Page de Pub ?
Préface à Page de Pub : odafouapa !
Telle Harvey Dent, le méchant schizophrène dans l’univers de Batman, l’industrie publicitaire est composée de deux facettes totalement différentes. D’un côté, une laideur repoussante reconnaissable aux signes extérieurs tel que la montre de luxe et le parachute doré (Séguéla et Rolex / Levy et ses 16 millions d’€). Et de l’autre côté, une beauté créative sublime modelant en permanence notre univers visuel, sonore et culturel. Et autant la première facette est à vomir (pourquoi se gêner), autant la seconde procure un sentiment d’exaltation, de reconnaissance de l’univers imaginaire de notre enfance.
C’est cette publicité là que l’on peut et qu’il faut aimer. Ces slogans, ces références visuelles qui s’insèrent dans notre culture, cette régression permanente qui peut élever pourtant l’esprit. Non, ce n’est pas Internet qui a inventé les mèmes. Ils étaient déjà présents dans la publicité de notre enfance.
Pierre Jean Fouapa aime cette publicité. Seulement, qui aime bien châtie bien. Alors bien loin de la tendance neo-punk auto déclarée de certains publicitaires en mal de virilité, Fouapa a décidé de châtier la pub à coups de tesson de bouteille et de coups de Doc’s dans les couilles.
Car il l’aime sa pub. On le voit bien. L’intensité de son amour se ressent à travers la douceur amoureuse de son trait, de la légèreté pastelle de ses couleurs, ou encore ses compositions poétiques où l’esprit de la pub rejoint le sublime même dans un élan fusionnel d’amour liquide. Aimer la publicité à ce point-là, c’en est presque indécent.
Remercions donc Fouapa de nous faire partager sa vision unique de la publicité. Et espérons que son amour pour elle ne faiblira jamais.
Cyroul (Paris, 27/08/2012)
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Le grand jeu de la publicité
Tu te prends pour un cador de la pub ? Tu te prostitues pour une invitation à la villa Schweppes et tu penses tout connaître des rouages sordides la communication ? Tu te dis qu’aucun annonceur ne résistera aux Rolex que tu arbores à chaque poignet ? Alors viens te confronter au grand jeu de la publicité. Le but : retrouver tous ces slogans (et annonceurs) des années 80. Pourquoi les années 80 ? Mais mon pote, c’est parce qu’il y avait des saladiers à coke dans les agences à cette époque. Et ça ça change tout. Allez, joue pour voir !
“Allez, en route pour l’aventure !” déclara Fouapa son déjeuner terminé. Fouapa était petit, mais costaud. Et même si il faisait trop chaud pour travailler, il décida de positiver et d’aller gagner de l’argent dans la publicité.Le midi, Fouapa, gastronome en culotte courte, aimait manger des pâtes, des pâtes, oui. D’ailleurs ses orgies culinaires à base d’excellent thon blanc et de purée dans laquelle il faisait des petits volcans étaient tellement réputées qu’on l’appelait le roi de la pomme de terre. Il buvait et éliminait souvent. “C’est bon comme là-bas dis !” criait-il nu dans les couloirs de son agence, un rouleau de PQ dans la main. Au niveau sexuel, Fouapa était un esthète qui réchauffait les corps. “Lui froid ? Jamais !” disait la secrétaire de direction. Pour les chefs de pub, en cas de coup de barre, un Fouapa et ça repartait. Il lui était bien arrivé de courser une collaboratrice en criant “si je t’attrape, je te mords”, mais la plupart du temps il préférait utiliser ses deux doigts coupe faim. Sa réputation était telle qu’on entendait souvent à la pause café “Fouapa c’est gonflé ! ” ou encore “Makif kif costaud Fouapa !” ou même “Y’a bon Fouapa !”. Bref, un homme, un vrai.
Hélas tout a une fin. Et Fouapa se demandait souvent à quoi ça servait qu’il se décarcasse. “C’est fou ! Mais quand y’en a marre, y’a départ !” annonça-t-il un jour. La tristesse fut grande dans son agence. “Reviens Fouapa, j’ai les mêmes à la maison !” cria le directeur. Mais Fouapa répondit “Juvapasbien ! Un dessin sinon rien !”.
Et contre la vie chère, il commença sa carrière de dessinateur pour enfin dormir comme il aimait. Une sorte de nouveau commerçant quoi.
C’est beau la vie. N’est-ce pas ?
Le premier qui trouve toutes les marques gagne toute mon estime (et une bière).
Challenge accepted.
L’ami Ricoré
Grand-Mère et son bon café
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Fraicheur de vivre, Holywood Chewing-gum
Banga, en route pour l’aventure
Petit Pimousse, petit mais costaud
Trop chaud pour travailler, Pulco
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Kiri, le fromage des gastronomes en cullotte courte
Des pates des pates, oui mais des Panzani
Thon blanc = Thon Germon (love)
Mousseline et ses petits volcans
Vico le roi de la pomme de terre
### (toutes les eaux « minceur »)
Garbit, c’est bon comme là-bas
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Froid lui ? Jamais : Damart !
Un Mars et ça repart
Meule d’or, si je t’attrape, je te mords
Twix, deux doigts coupe-faim
Vahiné c’est gonflé
Lessive OMO ? (pas certain)
Y’a bon Banania
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Ducroc se décarcasse
Quand y’en a marre y’a Malabar
Reviens Léon, j’ai les mêmes Raviolis Panzani à la maison
Quand juvabien c’est Juvamine
Intermarché tous unis contre la vie chère
U, le nouveau commerçant
Haribo c’est beau la vie
Je dois en rater plein ! Petite pensée pour les chargés de veille de toutes ces enseignes qui vont voir remonter Cyroul.com dans leurs alertes 😉
il te manque Banga (avait de l’eau, mais pas trop) et Vittel on dirait.
@velvetshadows et @thildma
Bravo à tous les deux mais il doit vous en manquer encore 14.
Ceci dit, vous avez gagné une bière quand même pour avoir été les premiers à participer.
il décida de positiver CARREFOUR
Bref, un homme, un vrai MENNEN
Un dessin sinon rien !” RICARD
Ricoré
Café Grand Mère
Banga
Hollywood chewingum
Banga (bis)
lessive Omo Micro
Pulco
??
Kiri
Panzani
Thon blanc pour Amiral : le thon blanc c’est excellent
Purée Mousseline
Vico : roi de la pomme de terre
VITTEL ( Buvez, Eliminez!)
couscous garbit
Lotus, papier toilette
Damart
Mars
Meule d’or : si je t’attrape je te mords !
Twix : deux doigts coupe faim
Vahiné : c’est gonflé !
lessive Omo Micro (bis)
Banania : y’a bon !
Ducros : il se décarcasse.
Malabar : quand y’en a marre …
Panzani : reviens Léon (bis)
Ricard : sinon rien !
Intermarché : contre la vie chère
DUNLOPILLO : dorme comme vous aimez
U : les nouveaux commerçants
Harribo : c’est bo la vie !